L’Etat français met en vigueur une nouvelle règlementation pour l’étiquetage des viandes

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Valaé

L’Etat français met en vigueur une nouvelle règlementation pour l’étiquetage des viandes
Il y a vingt ans, suite à la crise de la vache folle, l’Etat français rendait obligatoire l’étiquetage de la viande de bœuf dans la restauration. L’objectif ? Connaître sa provenance.

Le décret du 27 janvier 2022 étend désormais cette réglementation aux viandes de volailles, d’ovins, de porcs ou de caprins. Il entrera en vigueur à compter du 1er mars.

CONSOMMER FRANÇAIS


Aujourd’hui en France, un poulet sur deux est importé. Pour autant, les conditions françaises d’élevage sont plus réglementées que dans d’autres pays. C’est pourquoi, la demande d’étiquetage est souhaitée depuis longtemps par les éleveurs français conscients qu’un consommateur informé se dirigera plus facilement vers un produit local. L’étiquette mentionnant le pays d’élevage et d’abattage rassurera sans aucun doute les clients. Y sera également indiqué s’il s’agit d’une viande fraîche, réfrigérée, congelée ou surgelée. Pas infaillible, la loi admet quelques contournements que le ministère entend gommer dans les mois à venir. En effet, cette obligation ne s’applique pour l’instant qu’aux viandes achetées crues et épargne celles déjà cuisinées telles que les nuggets.

LA RESTAURATION COLLECTIVE: UNE VIANDE SOUVENT IMPORTÉE


L’obligation d’étiquetage touche toute la restauration hors domicile : cantines scolaires, entreprises, hôpitaux ou encore restaurants commerciaux. Selon Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, cette réglementation permettra d'améliorer la qualité de la viande servie aux enfants dans les cantines scolaires. Dans ces établissements, 50% des viandes consommées seraient importées. Or, « Quand vous comparez un poulet ukrainien, brésilien, avec un poulet français cela n'a rien à voir sur le plan nutritionnel. » remarque-t-il. Les consommateurs et parents d’élèves pourraient bien faire le même constat et inciter les restaurants collectifs à faire évoluer leurs pratiques. Mais seront-ils prêts à payer le prix fort pour une viande locale de meilleure qualité ? Pour exemple, le prix du filet de poulet ukrainien est aujourd’hui 2 fois moins cher que le français (2,20€ contre 4,90€). C’est sur ce point que les collectivités et usagers devront trouver un terrain d’entente dans les mois et années à venir.

LA RESTAURATION COMMERCIALE : OÙ SE SITUER ?
 

Du côté des restaurants, certains chefs ont pris les devants et attirent déjà des consommateurs « éthiques » grâce à l’affichage du drapeau tricolore dans leurs menus. Cette nouvelle réglementation vient renforcer la différence entre les établissements de bouche et scinde la clientèle en deux catégories. D’un côté, des clients qui sont prêts mettre le prix pour manger des produits locaux et de qualité. D’un autre côté, des consommateurs qui n’ont pas les moyens de payer plus chers leurs repas et peuvent faire l’impasse sur des produits locaux. Il convient pour chaque établissement, de bien connaître sa clientèle pour mieux se situer et établir des menus adaptés.

Couverture catalogue Proclub

Chez VALAÉ, que ce soit pour la restauration collective ou commerciale, nous sommes attentifs à notifier les origines des produits et dès que possible proposer les deux origines France et UE dans notre catalogue.

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