Tri et valorisation des biodéchets : quelles solutions s’offrent à vous ?

Actualité

Proclub

Tri et valorisation des biodéchets : quelles solutions s’offrent à vous ?
Il y a quelques semaines, nous vous présentions la loi AGEC axée sur 5 grands principes dont la lutte contre le gaspillage alimentaire. Aujourd’hui, nous vous présentons le tri et la valorisation des biodéchets dans les établissements alimentaires.

Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

L’article L. 541-1-1 du Code de l’Environnement définit les biodéchets comme : "Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires." Il s’agit donc aussi bien d’épluchures de légumes, que du pain rassis, ou encore de coquilles d’œufs.

1.     Réduire le gaspillage alimentaire 

La loi AGEC a fixé un objectif de réduction de 50% du gaspillage alimentaire en 2025. Cet objectif passe notamment par des obligations réglementaires notamment en mettant en place un plan d’actions ou encore un diagnostic anti-gaspi.

Ce plan d’actions peut être orienté vers une révision des grammages et des recettes, l’optimisation de la gestion des stocks de matières premières, la formation du personnel de cuisine et de service ou encore la sensibilisation des convives.

Outre cette directive, les cuisines centrales (+ de 3000 repas par jour) ont l’obligation de conventionner avec des associations d’aide alimentaire pour le don de leurs invendus et surplus.

2.     Trier à la source ses biodéchets 

Depuis le 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent une quantité importante de biodéchets (+ de 120 tonnes annuelles) ont l’obligation de les trier et les valoriser dans des filières adaptées (compostage ou méthanisation).

En 2016, ce quota a été élargi aux producteurs de plus de 10 tonnes par an puis en 2023 à ceux produisant plus de 5 tonnes. A partir du 1er janvier 2024, tous les producteurs y compris les ménages seront concernés par cette mesure.

Plusieurs solutions adaptées existent comme le compostage en établissement ou encore la collecte séparée. Il existe une variété de matériels adaptés à chaque configuration comme les tables de tri, les poubelles à commande, les bioseaux, les bacs roulants ou encore les bennes.

Dans la réflexion du projet de tri des déchets, il est nécessaire de rappeler qu’il faut se munir d’un espace de stockage suffisamment conséquent pour l’ensemble des déchets (140 m² pour les établissements de soins et 50 m² pour les autres établissements (hors petits commerces).

Enfin, le tri des déchets passe par une étape essentielle qui est le pré-traitement.

Pour se faire, plusieurs outils regroupent des solutions diverses et variées dont :

-        Les broyeurs ou sécheurs qui permettent une diminution des fréquences de collecte des déchets alimentaires.

-        Les déconditionneurs qui vont désemballer les déchets alimentaires conditionnés.

-        Les compacteurs qui vont réduire le volume de déchets avant l’étape de collecte.

3.     Valoriser ses biodéchets

Après avoir effectué le processus de tri des biodéchets, il existe deux types de valorisation : le compostage et la méthanisation. Ces procédés viennent s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire et repose sur une logique de création de valeurs en limitant le gaspillage des ressources.

Le compostage consiste à un processus de mise en fermentation de matière organique en présence d’oxygène. Il en découle une phase de dégradation, de recomposition puis de stabilisation de la matière organique en humus. Ce dernier est ensuite utilisé pour enrichir et fertiliser les terres agricoles.

La méthanisation repose également sur un procédé de dégradation de la matière organique mais sans oxygène et sans lumière. La dégradation provoquée par des bactéries méthanogènes permet de produire du biogaz mais aussi de créer un « digestat » composé d’eau et de matière organique.

Le biogaz peut être valorisé énergétiquement soit dans le réseau de gaz naturel soit en alimentant une installation permettant de produire de la chaleur de l’électricité.

Le digestat, quant à lui, peut être épandu directement sous réglementation ou transformé en compost dans une installation prévue à cet effet.

Malgré tout, le choix entre la méthanisation et le compostage est essentiellement lié au type de déchets mais aussi à l’existence ou non de solutions de traitement au niveau local et de l’offre des différents prestataires.

valorisation_dechets.jpeg

Quelles solutions parmi les partenaires VALAE ?

Nos équipes vous proposent des solutions afin de répondre à cette problématique. En effet, la société RGB Solutions est venu présenter ses différentes offres à nos équipes en mai dernier.

RGB Solutions dispose de déshydrateurs permettant par un séchage thermique, de réduire considérablement les biodéchets (réduction moyenne de 70 à 90% du poids). Le stockage du séchat est inodore et sans danger pour la santé. Ainsi, en réduisant drastiquement le volume des biodéchets, les collectes diminuent également, passant de 1-3 collectes par semaine à 1-4 collectes par an.

Si vous souhaitez avoir davantage d’informations sur ces solutions de traitement, n’hésitez pas à contacter votre chargé(e) de mission habituel(le).

venue g3 concepts.png
' + label + '