Une hausse du coût des produits alimentaires à prévoir à la rentrée

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Valaé

Une hausse du coût des produits alimentaires à prévoir à la rentrée
Ces derniers mois, la crise sanitaire et le changement d’habitudes alimentaires des pays émergents ont dérégulé les marchés et provoqué une forte hausse des produits alimentaires. Quels seront les impacts pour la restauration Hors Foyer ?

Une augmentation mondiale dans tous les secteurs

De nombreux facteurs ont joué sur la hausse des prix. Les changements d’alimentation de certains pays, telle que la Chine qui occidentalise peu à peu son alimentation (agneau, bœuf, blé…) et paye ces produits au prix fort fait évoluer les marchés vers le haut. Les aléas climatiques, les difficultés de transports de marchandises mais aussi la crise du Covid-19 qui a poussé certains producteurs à ralentir leur rythme participent aussi à la hausse des prix. Le secteur du bœuf est notamment touché. En raison de la fermeture de certains abattoirs durant la crise, la viande habituelle n’a pas été fournie et la création de nouveaux cheptels a été retardée. Ainsi, on observe aujourd’hui une pénurie de bavette. La hausse d’un produit entrainant la hausse d’un autre, tous les secteurs sont aujourd’hui concernés. Si la tonne de blé a augmenté de 30%, c’est le coût d’élevage d’une volaille qui est aussi impacté. Pour autant, la volaille est devenue de plus en plus prisée au vu de l’augmentation du prix du bœuf jugée comme trop élevée par certains consommateurs. Nous avons ici affaire à un marché de plus en plus tendu qui impactera sans aucun doute sur la tarification de l’ensemble des produits alimentaires proposés par VALAÉ.

Des coûts de vente plus élevés

Si les prix indiqués au sein des marchés publics sont revus de manière régulière, une clause de sauvegarde permet de limiter l’augmentation des coûts de 4% lorsque le marché n’est pas sous tension. Or, la tension est aujourd’hui plus forte que jamais puisque les produits alimentaires ont augmenté cette année de 31% selon la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture) : l’huile de colza de 38%, la volaille de 63%, les moules de 22%, etc. Aussi, VALAÉ Proclub prévoit une augmentation de 9 à 10% de ses produits dans les mois à venir : une mesure nécessaire pour éviter de vendre à perte.

De nouvelles habitudes à prendre

Si les produits continuent d’augmenter, de nouvelles habitudes seront à prendre. Les consommateurs viennent à se tourner vers des produits plus chers mais de meilleure qualité. Ils diminuent également leur consommation de viande et veillent à gaspiller de moins en moins. Les menus sont amenés à évoluer et les moyens financiers attribués au secteur alimentaire à augmenter afin de respecter les désirs de l’État et des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers des produits bio et locaux.

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